J'AI FAIT HEC ET JE M'EN EXCUSE

J'AI FAIT HEC ET JE M'EN EXCUSE
J'AI FAIT HEC ET JE M'EN EXCUSE
Parution : 
09/09/2009
Collection : 
Essais - Documents

I went to Business School and I am sorry

Since their inception, business schools have prided themselves on educating the crème de la crème of financial and marketing professionals. However, it seems that the current economic collapse is due in large part to the triumph of the specific brand of hypercapitalism that graduates of these schools are educated to implement and to serve. Are business studies really adapted to address today's social and environmental concerns? What role do these studies play in the disorders of our daily lives?
Florence Noiville surveyed alumni and met with current business school students in order to find the answers to these questions. Her research taught her that in order to avoid repeating the mistakes that lead to the current economic crisis, business schools must be restructured. These schools must now take the problem by its root and give future leaders a new way to approach the issues of the common good, the stratification of wealth, and the actual purpose of the financial industry.
The crisis has given us the chance to effect real change. For if we refuse to change anything, we will continue to teach our elite to view the world according to an outdated and obviously flawed economic model.

After attending Sciences-Po university, the international business school HEC, and receiving her Masters' in Buisness Law, Florence Noiville began her professional career in an American corporation, working in the financial sector. From numbers, she moved on to letters, finally fashioning a career out of the subjects that had always interested her: writing and literature. She became a journalist and literary critic for French newspaper Le Monde and hosts Le Monde des Livres, a literary television show on French television channel LCI. Noiville published a biography of the Nobel Prize-winning American author Isaac Bashevis Singer, for which she received a 2004 biography award, and a novel, La Donation (Stock, 2007). She is the mother of three children.

« En 1984, je suis sortie d’HEC. Cette année, ma promotion fêtera ses 25 ans. Mais que fêtera-t-on au juste ? Depuis toujours, HEC s’enorgueillit de former des as de la finance et des champions du marketing. Or, la faillite économique actuelle ne découle-t-elle pas précisément du triomphe de cet hypercapitalisme que, suivant le modèle anglo-saxon, nous avons été formés (ou déformés) pour mettre en œuvre et pour servir ?

En écrivant ce livre, mon but n’est pas de stigmatiser une école, mais de mettre en cause, à travers mon expérience, l’esprit des grandes écoles de gestion, Master in Management, MBA, etc. De montrer en quoi l’enseignement des affaires tel qu’il se pratique aujourd’hui est inadapté aux nouveaux enjeux économiques et sociaux. De m’interroger sur sa part de responsabilité dans le désastre que nous vivons.

Pour cela, j’ai enquêté auprès d’anciens HEC, interrogé des étudiants en cours de scolarité, étudié les réformes déjà mises en œuvre à la Harvard Business School. Tout converge pour montrer que si l’on ne veut pas reproduire dans les 25 prochaines années les dérapages du dernier quart de siècle, il est urgent de repenser la base même des enseignements. Urgent de prendre le mal à la racine en fournissant aux futurs dirigeants d’autres grilles de valeurs fondées sur une approche différente des finalités de l’entreprise, du bien commun et de la richesse. »
Florence Noiville

La crise nous fournit l’occasion de cette nouvelle donne. A l’inverse, si rien n’est fait, nous continuerons d’apprendre à nos élites à penser le monde selon un modèle dont on voit tous les jours qu’il ne marche pas.
120 pages
Format :
130 x 185 mm
EAN : 
9782234063396
Prix : 
18.00 €

L'auteur

Florence Noiville

Noiville
Florence Noiville, journaliste au Monde et romancière, avait déjà écrit un essai remarqué après la crise économique de 2008. Dans J’ai fait HEC et je m’en excuse, elle avait...