Kazan Losey

Kazan Losey
Kazan Losey
Parution : 
29/04/2009
Collection : 
Essais - Documents
“Filmmakers Kazan and Losey were born the same year, 1909, into worlds that could not have been more different. Their respective backgrounds - the Greek minority in Turkey and the world of carpets for one, and an old patrician, protestant family for the other - partly explain the choices they made in the days of the Blacklist: Kazan striving for social integration, and Losey affirming the values of the Constitution. They studied at the most prestigious universities on the East Coast, Yale and Harvard, joined the Communist Party, and enjoyed their first artistic successes directing stage plays in the 1930s. Their first films are distinctive for their social and political commitment from the days of the New Deal, and they then turned their attention to works that gave more importance to the ambiguities and complexities of human nature. They, therefore, both found themselves collaborating with Tennessee Williams and Harold Pinter. Kazan completed his last great critical success, America America, the same year or almost that Losey had his first international approval with The Servant. And the dividing line was of course marked out by the witch hunt, with denunciations from one and exile in Europe for the other. Their paths never crossed again, except when Losey, as President of the Jury at the 1972 Cannes Film Festival, had no small part in the decision not to award a prize to Les Visiteurs which the Jury much admired, even though he agreed it was remarkably well directed.” – Michel Ciment
This volume brings together Michel Ciment’s two books, Kazan on Kazan and The Book of Losey.

Michel Ciment, writer, academic, film critic, journalist and radio producer, is publishing director of the review Positif. In 2003 Stock published his work Petite planète cinématographique (rights sold to the UK and China).
« Ces entretiens réalisés dans les années 1970 avec deux des plus grands cinéastes américains de leur génération m’ont toujours semblé pouvoir être lus “en miroir” tant les destinées parallèles de ces metteurs en scène offrent des points de convergence et de divergences.
Kazan et Losey étaient nés la même année, en 1909, de milieux on ne peut plus différents. Leurs origines respectives, la minorité grecque de Turquie et le monde des tapis pour l’un, une vieille famille patricienne et protestante pour l’autre expliquent en partie les choix qu’ils firent à l’époque de la Liste noire, désir d’intégration sociale pour Kazan, affirmation de valeurs de la Constitution pour Losey. Ils firent tous deux des études dans les universités les plus huppées de la côte Est, Yale et Harvard, entrèrent au parti communiste, et remportèrent leurs premiers succès artistiques avec des mises en scène théâtrales dans les années 1930. Leurs premiers films sont marqués par leurs engagements social et politique qui dataient du New Deal avant qu’ils ne s’orientent vers un cinéma qui fait davantage de place aux ambiguïtés et à la complexité de l’âme humaine. Ils se retrouveront ainsi tous deux à collaborer avec Tennessee Williams et Harold Pinter. Kazan signa son dernier grand succès critique, America America, l’année, ou presque, où Losey connaissait sa première consécration internationale avec The Servant. Et bien sûr la ligne de partage fut tracée par la chasse aux sorcières, avec les dénonciations de l’un et l’exil de l’autre en Europe.
Leurs vies ne se sont plus jamais croisées, sauf lorsque Losey, président du jury à Cannes en 1972, ne fut pas pour rien dans la décision d’écarter du palmarès Les Visiteurs admiré du jury, bien qu’il en trouvât la réalisation remarquable. »

Michel Ciment
www.franceculture.com
www.kiosque.radiofrance.fr
750 pages
Format :
153 x 240 mm
EAN : 
9782234062658
Prix : 
40.00 €

L'auteur

Michel Ciment

Michel Ciment, écrivain, universitaire, critique de cinéma, journaliste et producteur radio, est directeur de la publication de la revue Positif. Il a publié en 2003 chez Stock Petite Planète cinématographique.