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Herman Bang est une des figures les plus singulières et les plus fascinantes de la littérature danoise. On peut même dire qu'il fait partie de ces rares écrivains dont l'oeuvre, aussitôt traduite dans plusieurs langues et en particulier en France, a renouvelé de façon décisive la littérature scandinave de la fin xixe siècle. Né le 20 avril 1857, cet aristocrate se fait très tôt remarquer comme critique littéraire et dramatique et surtout comme romancier. Il a à peine vingt-trois ans lorsqu'il remporte un succès de scandale avec Familles sans espoir, roman autobiographique "fin de siècle" qui témoigne de son admiration pour Balzac, Flaubert, Maupassant et Zola, mais lui vaut une interdiction pour outrage à la morale publique. Tine, son quatrième roman, qualifié "impressionniste", est publié en 1889 et reconnu comme une oeuvre majeure qui retrace l'agonie cruelle du peuple danois lors de l'offensive prussienne de 1864 avec en surimpression les drames de la vie quotidienne et la passion tragique d'une jeune femme. Ce roman a été traduit en France en 1894 et porté à l'écran par le réalisateur danois Carl Knud-Leif Thomsen.
Après avoir refusé le Prix Nobel, Herman Bang meurt solitaire et en exil, au cours d'une tournée de conférences aux Etats-Unis, le 29 janvier 1912.