Le soleil me trace la route

Le soleil me trace la route
Le soleil me trace la route
Parution : 
17/02/2010
Collection : 
Hors collection littérature française

At 42, you don’t write your memoirs. Which is just as well because The Sun Is Showing Me the Way, Sandrine Bonnaire’s first book, is everything but a collection of memories and anecdotes about the wonderful profession of acting.
The Sun Is Showing Me the Way may have started writing itself spontaneously some twenty years ago, when Sandrine Bonnaire met the Morgue-Gaillac journalist couple for a portrait that was to appear in a morning daily. A friendship was born, trust developed over the years between these three people and “somewhere along the way” (as she amusingly puts it herself), when she had started working on a documentary devoted to her sister and called Elle s’appelle Sabine, there was a sudden urge, a need for depth.
Sandrine Bonnaire has made a point of avoiding glossy magazine publicity, but here, in the form of a very free conversation where questions are quickly forgotten so that all the focus is on the answers, she confides and surrenders herself, at the risk of impropriety, but maintains her modesty and her humour in every situation and whatever the circumstances. The account of her childhood in the suburbs of Paris is a model of its genre: large family, scatty mother and grandmother, workman father who was taciturn but adored, a whole world which - in the space of a few pages - Sandrine Bonnaire manages to make our own. And when she tackles Pialat or Sautet, Depardieu or William Hurt, her first husband, the father of her eldest daughter, she does it in the same tone of voice, with the same apparently casual precision, as if it came naturally, giving us a real sense and solid proof of her popularity, and her rejection of conventions and intellectual codes.
A career spanning more than twenty-five years for this young woman who made her debut at sixteen in A nos amours, and is now contemplating making her own first fictional feature. A free woman with no concessions or hindrances, someone whose voice and whose footsteps we would like to follow all the way.

Sandrine Bonnaire was brought to public attention in 1983 by the Maurice Pialat film A nos amours. She was 16 years old and won the César award for the best female newcomer. She worked with Pialat again in 1987 in Sous le soleil de Satan which won the Golden Palm at the Cannes Film Festival. At 19 she played a young dropout in Agnès Varda’s Sans toit ni loi, earning her the best actress César award. She went on to make films with Patrice Leconte (Monsieur Hire), Jacques Doillon (La Puritaine), Jacques Rivette (Jeanne la Pucelle and Secret Défense), André Téchiné (Les Innocents) and Claude Chabrol (La Cérémonie).

À 42 ans, on n’écrit pas ses mémoires. Cela tombe bien, Le soleil me trace la route, le premier livre de Sandrine Bonnaire, est tout sauf un ouvrage de souvenirs et d’anecdotes sur le beau métier d’actrice. 
Le soleil me trace la route a peut-être commencé à s’écrire naturellement il y a une vingtaine d’années, quand Sandrine Bonnaire rencontre le couple de journalistes Gaillac-Morgue pour un portrait destiné à paraître dans un magazine.
Une amitié va naître, une confiance s’installe d’année en année entre ces trois personnes et, comme elle le dit elle- même drôlement, « à mi-parcours », et après avoir abordé la réalisation de Elle s’appelle Sabine, le documentaire consacré à sa sœur, une envie est venue, soudaine, un besoin de profondeur.
Sous la forme d’une conversation très libre, où l’on oublie rapidement les questions pour n’entendre que les réponses, Sandrine Bonnaire, qui d’ordinaire ne s’épanche jamais sur papier glacé, se confie, s’abandonne, au risque de l’incorrection, en préservant sa pudeur et son sourire dans toutes les situations et dans tous les événements.
Le récit de son enfance en banlieue parisienne est un modèle du genre : famille nombreuse, mère et grand-mère fantasques, père ouvrier taiseux et adoré, tout ce petit monde, au bout de quelques pages, par la voix de Sandrine, devient le nôtre. Ainsi, quand elle aborde Pialat ou Sautet, Depardieu ou William Hurt, son premier mari, près de sa fille aînée, elle le fait avec le même ton, la même précision faussement désinvolte, l’air de rien, en donnant le sentiment et surtout la preuve de sa popularité, de son rejet des conventions et des codes intellectuels.
Plus de vingt-cinq ans de carrière pour cette jeune femme qui débutait dans À nos amours à 16 ans, qui envisage aujourd’hui le tournage de son premier film de fiction, une femme libre, sans concessions ni entraves, dont on aimerait suivre la voix et les pas jusqu’au bout de la route.
250 pages
Format :
135 x 215 mm
EAN : 
9782234063235
Prix : 
25.40 €

L'auteur

Sandrine Bonnaire

Bonnaire
Sandrine Bonnaire est révélée au public en 1983 par le film de Maurice Pialat, À nos amours. Elle a 16 ans et elle remporte le César du meilleur espoir féminin. Elle tournera de nouveau avec Pialat en 1987 dans Sous le soleil de Satan, récompensé par la Palme d’or au Festival de...
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