JE T OUBLIERAI TOUS LES JOURS

JE T OUBLIERAI TOUS LES JOURS
JE T OUBLIERAI TOUS LES JOURS
Parution : 
24/08/2005
Collection : 
La Bleue

The narrator resembles Vassilis Alexakis. He tells his story to a woman he knows well, and whom he needs to tell it to. He likes to send her news of the world as well as descriptions of more intimate events, concerning his family and himself, his love life, his children. Little by little, ten years of personal and general history unravel. It is the marking events making up ten years of his life that the man confides to the absent-one. He speaks to her softly, as if she could hear him; sometimes he thinks he has seen her, that he has just passed her in the street.
Progressively, we understand that Alexakis is talking to his mother, whom he has in fact lost. That event was the most important in his life. There was no reason not to continue the dialogue however, even when the news are not so good.
How to explain to his lost mother that her husband, the narrator’s father, has also died? This revelation comes at the end, last but one amongst the book’s secrets.
All the themes essential to his work are woven in this new novel by the author of La Langue maternelle and Mots étrangers. Day after Day is a funny and tragic book, a universal work.

Vassilis Alexakis has lived in Paris and Athens since 1968. He has published fifteen books, including Talgo, Paris-Athènes, Avant, La langue maternelle (Prix Médicis) and Les Mots étrangers.

Un homme, qui ressemble à Vassilis Alexakis, s’adresse à une personne qu’il connaît bien, une femme qui lui manque et à laquelle il a besoin de se raconter. Il lui plaît de délivrer à cette destinataire des nouvelles du monde aussi bien que des nouvelles plus intimes, qui le concernent, lui et sa famille, lui et ses amours, lui et ses enfants. On découvre peu à peu que les événements rapportés ont eu lieu ces dix dernières années. C’est donc l’histoire d’un homme qui raconte à une absente tout ce qui s’est produit d’important à ses yeux depuis une décennie. Il lui parle très doucement, comme si elle l’entendait vraiment, il croit parfois la distinguer et la croiser sur son passage. Page après page, on devine qu’Alexakis s’adresse à sa mère, qu’il a bel et bien perdue. Voilà l’événement le plus sérieux de sa vie. Il n’y avait aucune raison d’interrompre la conversation, même quand les nouvelles à délivrer ne sont pas si bonnes. Comment révéler à sa mère disparue que son mari, le père du narrateur, est mort à son tour ? C’est le dernier aveu de ce livre, le dernier secret, mais, comme toujours chez Alexakis, il n’y a guère de place pour la complaisance. Ce nouveau roman, qui rassemble tous les thèmes chers à l’auteur de La Langue maternelle et des Mots étrangers, est aussi rieur que tragique. Pourquoi pas universel ?
288 pages
Format :
135 x 215 mm
EAN : 
9782234057975
Prix : 
23.00 €

L'auteur

Vassilis Alexakis

Alexakis
Vassilis Alexakis a publié entre autres Paris-Athènes, La Langue maternelle (prix Médicis 1995), Les Mots étrangers, Ap. J.-C. (Grand Prix du roman de l’Académie française 2007) et Le Premier Mot. L’Enfant grec, son quatorzième roman, a paru en...