Sympathie pour le Diable

Sympathie pour le Diable
Sympathie pour le Diable
Parution : 
20/11/2019
Collection : 
La Bleue
A classic among war books.
 
“Don’t shoot. Don’t waste your bullets. I am immortal” were the words inscribed on Paul Marchand’s car in Sarajevo, while the city was under siege. Other sources claim that Paul actually wrote: Morituri te salutant – those who are about to die salute you.
Sympathy for the Devil, which crackles like gunfire in the night, explores how an international correspondent can go beyond his role, fall in love and save lives in spite of himself, in a Sarajevo steeped in snow and blood, tears and hope. No one returns undamaged from a journey like this, and the bullet fired through Paul’s hand also tears through his mind.
 
The book was brought to the big screen by Guillaume de Fontenay (winning a total of 8 prizes at various festivals) with Niels Schneider in the leading role (Winner of the Best Actor Award at Saint-Jean-de-Luz Festival).
 
Born in 1961, Paul Marchand took his own life on 20th June 2009. He was awarded the Bayeux-Calvados Prize for War Correspondents and is the author of Sympathie pour le Diable, Ceux qui vont mourir (2001), J’abandonne aux chiens l’exploit de nous juger (2003) and Le Paradis d’en face (2007).
 
« “Don’t shoot. Don’t waste your bullets. I am immortal” était la devise inscrite sur la voiture, qui était le prolongement de son être, de Paul Marchand à Sarajevo, pendant le siège de la ville. D’autres sources prétendent que Paul avait plutôt écrit : Morituri te salutant. Ceux qui vont mourir te saluent. 
C’est le sujet de Sympathie pour le Diable, qui fuse comme des balles dans la nuit : comment un grand reporter outrepasse son rôle, tombe amoureux et sauve des vies malgré lui, dans un Sarajevo de neige et de sang, de larmes et d’espoir. On ne revient pas entier de pareil voyage, et la balle qui traversa la main de Paul fracassa aussi sa conscience. 
 
Je n’ai donc pas été surpris d’apprendre un 20 juin 2009 son suicide, alors que nous nous étions parlé quelques jours auparavant. 
Paul Marchand est une légende, une étoile filante, un styliste suicidaire, un Hemingway fréquentable, qu’il faut absolument découvrir et lire.
En 1997, je tombe sur un texte de cet inconnu, Sympathie pour le diable, publié au Québec puis par Florent Massot. C’est une rhapsodie de vie et de mort, l’un de ces livres de guerre qui, avec ceux de Norman Mailer et de Malaparte, devraient figurer au rang de classique. 
Peu d’écrivains me restent en mémoire comme l’indomptable Paul, inventeur de sa vie de Beyrouth-Ouest sur la ligne verte, à Sarajevo qu’il franchissait à tombeau ouvert, humant les morgues, aidant les uns et les autres, refusant d’accepter l’inacceptable quotidien. 
À sa mort, il laissa une femme à la beauté nordique et une petite fille, Asta. 
Il laissa aussi ce livre que Guillaume de Fontenay a adapté au cinéma dans une fougue aussi partageuse et irréductible que celle de Paul, le fumeur de toscans. 
Souvenez-vous : cette boucherie de Sarajevo, au cœur de l’Europe, c’était hier. 
So Long, Paul. »

Manuel Carcassonne
304 pages
Format :
138 x 217 mm
EAN : 
9782234087361
Prix : 
18.50 €

L'auteur

Paul Marchand

Paul Marchand (1961-2009) part très jeune comme grand reporter à Beyrouth, en pleine guerre. Il est correspondant pour Radio-Canada, la RTBF, Radio Suisse Romande et RFI. Il couvre ensuite à Sarajevo la guerre en ex-Yougoslavie...