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CONFESSIONS D UN ACTEUR DECHU

Osman Elkharraz, Raymond DIKOUME

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« Y a eu une réunion avec l’équipe du fi lm. Dans la salle, tous les petits étaient avec soit leur daron, soit leur daronne. J’étais le seul tout seul. On nous a tout expliqué. C’était le deuxième film du réalisateur. Abdellatif Kechiche, il s’appelait. Moi, je devais jouer Krimo, un petit rebeu qui vit dans une cité avec sa mère. C’était le rôle principal. Ça donnait grave envie. Ça allait durer de juillet à août, du coup on pourrait pas partir en vacances. Et comme j’avais nulle part où aller, ça tombait bien. » 

Le cinéma, c’est comme une drogue. Quand on tourne, ça fait du bien, ça met plein de couleurs dans la vie. Mais après, quand ça s’arrête, il y a la descente. Et ça peut faire très mal, surtout quand on a quinze ans et plus de parents.
Voilà, c’est l’histoire d’Osman.