Tous les enfants aiment qu’on leur raconte des histoires. Et de toutes les histoires, ce sont les mythes et les contes qu’ils préfèrent.
Pendant vingt-cinq ans, Annick Willaume, orthophoniste, a lu des contes à des enfants intelligents, prisonniers de pathologies bruyantes –troubles de la conduite et du caractère, du langage ou du développement moteur – ou plus silencieuses – défenses autistiques, phobie scolaire. Pour presque tous, la construction du langage et de la pensée est problématique, ce qui fait obstacle au rapport avec le réel : l’autre et les apprentissages.
Annick Willaume a ouvert un espace à leur imaginaire. Elle a créé des ateliers de contes, au cours desquels elle a leur lu Grimm, les mythes grecs ou l’Odyssée, en leur demandant de dessiner ce qu’ils entendaient. Les enfants se sont familiarisés avec la langue écrite, s’en sont approprié les structures, l’ont dédramatisée.
Car ces textes venus du fond des temps opèrent comme des outils de la pensée, ils agissent comme des organisateurs psychiques : l’enfant peut recourir à l’imaginaire collectif et prendre appui sur le sien pour inventer des solutions, dénouer une énigme, formuler des émotions. La création de sens, la pratique de la langue contribuent au développement de son fonctionnement intellectuel et affectif.
Qu’elles soient partagées dans une salle de classe, dans un atelier ou à l’hôpital, ces histoires off rent à ceux qui les écoutent une actualité qui leur permet de s’arrimer à la réalité.
C’est la rencontre entre ces enfants « empêchés » et ce patrimoine séculaire que raconte Annick Willaume.
Pendant vingt-cinq ans, Annick Willaume, orthophoniste, a lu des contes à des enfants intelligents, prisonniers de pathologies bruyantes –troubles de la conduite et du caractère, du langage ou du développement moteur – ou plus silencieuses – défenses autistiques, phobie scolaire. Pour presque tous, la construction du langage et de la pensée est problématique, ce qui fait obstacle au rapport avec le réel : l’autre et les apprentissages.
Annick Willaume a ouvert un espace à leur imaginaire. Elle a créé des ateliers de contes, au cours desquels elle a leur lu Grimm, les mythes grecs ou l’Odyssée, en leur demandant de dessiner ce qu’ils entendaient. Les enfants se sont familiarisés avec la langue écrite, s’en sont approprié les structures, l’ont dédramatisée.
Car ces textes venus du fond des temps opèrent comme des outils de la pensée, ils agissent comme des organisateurs psychiques : l’enfant peut recourir à l’imaginaire collectif et prendre appui sur le sien pour inventer des solutions, dénouer une énigme, formuler des émotions. La création de sens, la pratique de la langue contribuent au développement de son fonctionnement intellectuel et affectif.
Qu’elles soient partagées dans une salle de classe, dans un atelier ou à l’hôpital, ces histoires off rent à ceux qui les écoutent une actualité qui leur permet de s’arrimer à la réalité.
C’est la rencontre entre ces enfants « empêchés » et ce patrimoine séculaire que raconte Annick Willaume.