Le Tour de France 1998 aura été une planche de salut pour Christophe Bassons, coureur de l'équipe Festina. Il a fini par se faire remarquer. Il parle trop. Aujourd'hui, il raconte le cheminement qui l'a conduit à cette alternative : se doper ou partir. Il esquisse cette autobiographie qui se veut également l'autopsie du milieu cycliste pour la foule qui forme des haies d'honneur sur les routes de juillet. Et aussi pour que le gamin, doté de quelque talent et d'une passion pour le vélo, ne soit plus obligé de se planter une seringue empoisonnée dans les veines.