La grippe A ? « Une grippette ! » ; les frasques de Strauss-Kahn ?v« Tout le monde savait ! » ; Sarkozy ? « Une revanche à tout prix ! » Depuis des années Bernard Debré distille les petites phrases assassines. Mais parler franc n’empêche pas un retour distancié sur plus de soixante années d’une vie trépidante.
Petit-fils de Robert Debré, créateur de l’Unicef, fils de Michel Debré, Premier inistre rédacteur de la Constitution, frère jumeau de Jean-Louis, l’actuel président du Conseil constitutionnel, Bernard Debré raconte sa famille. Une enfance et une adolescence presque ordinaires entre un père intransigeant mais attentionné et une mère tendrement aimée. Ses études de médecine, ses premiers pas en politique, ses missions humanitaires, ses nombreux voyages en tant que ministre de la Coopération et chirurgien mêlent vision politique et anecdotes colorées. À travers une galerie de portraits savoureuse, Mitterrand – dont il participera à l’intervention chirurgicale à deux reprises – en florentin sympathique, Chirac amical et manipulateur, Juppé en surprenant calculateur, Sarkozy en enjôleur prêt à tout pour garder – reprendre ? – le pouvoir, nul n’échappe au scalpel aiguisé de ce médecin épris de politique.
De celui qui exaspère autant qu’il séduit il reste l’image d’un homme d’action, humain et sensible, profondément attaché à sa famille et fidèle à ses engagements, quoi qu’il lui en coûte.
Petit-fils de Robert Debré, créateur de l’Unicef, fils de Michel Debré, Premier inistre rédacteur de la Constitution, frère jumeau de Jean-Louis, l’actuel président du Conseil constitutionnel, Bernard Debré raconte sa famille. Une enfance et une adolescence presque ordinaires entre un père intransigeant mais attentionné et une mère tendrement aimée. Ses études de médecine, ses premiers pas en politique, ses missions humanitaires, ses nombreux voyages en tant que ministre de la Coopération et chirurgien mêlent vision politique et anecdotes colorées. À travers une galerie de portraits savoureuse, Mitterrand – dont il participera à l’intervention chirurgicale à deux reprises – en florentin sympathique, Chirac amical et manipulateur, Juppé en surprenant calculateur, Sarkozy en enjôleur prêt à tout pour garder – reprendre ? – le pouvoir, nul n’échappe au scalpel aiguisé de ce médecin épris de politique.
De celui qui exaspère autant qu’il séduit il reste l’image d’un homme d’action, humain et sensible, profondément attaché à sa famille et fidèle à ses engagements, quoi qu’il lui en coûte.